Un Dieu un animal 2ème Vendredi 10 avril, 20h30 Texte : Jérôme Ferrari Adaptation et mise en scène : Julien Fišera Collaboration artistique : Nicolas Barry Avec : Ambre Pietri et Martin Nikonoff Espace : François Gauthier-Lafaye Lumière : Kelig Le Bars Vidéo : Jérémie Scheidler Costumes : Benjamin Moreau Musique : Olivier Demeaux / Accident du travail Écriture des mouvements : Thierry Thieû Niang Le roman Un dieu un animal est édité chez Actes-Sud, 2009 Production : Compagnie Espace commun. Coproduction : Les Tréteaux de France – Centre dramatique national. Accueil en résidence et coproduction : L’Atelier du Plateau. Soutien en production : Das Plateau aux Ulis – Espace culturel Boris Vian. L’histoire se passe aujourd'hui : un jeune homme rentre chez lui, en Corse, après qu’a tourné court une mission militaire au Proche-Orient. Il se met en quête de retrouver son amour de jeunesse. Mais Magali, qui travaille comme chasseuse de têtes pour un grand groupe et pour qui la violence des rapports humains est aussi le lot quotidien, ne peut rien face à ce que le jeune homme est devenu. La réalité que dépeint Jérôme Ferrari est celle de milliers de Français. Qui sont ces jeunes qui souhaitent s’engager dans cette guerre qui ne dit pas son nom ? Qu’est-ce qui les pousse à devenir « guerriers et martyres » et comment réintègrent-ils ensuite la société ? Dans une langue puissante et lumineuse, Jérôme Ferrari - prix Goncourt 2012 (Le sermon sur la chute de Rome) et lauréat du prix littéraire Le Monde 2018 (À son image) - s’aventure sur le passage à l’âge adulte et décrit la violence qui est faite à cette jeunesse. Comment s’inscrire dans ce monde qui ne nous tend pas les mains ? Comment aimer dans un monde violent ? « Pour celui qui ne connaît pas les romans de Jérôme Ferrari, l’écoute de cette adaptation d’Un dieu un animal peut apparaître comme une révélation : on y découvre un style fort, qui rend les mots habités par un souffle physique et impressionnant. (…) Les deux interprètes trouvent la parfaite hauteur pour s’approprier ces mots. (…) Et le spectacle fait au final une impression profonde : les scènes qu’il peint restent en mémoire. Elles parlent à notre humanité, tant et si bien qu’on les garde en tête, pour les recroiser un jour dans nos pensées, sans doute. » Geoffrey Nabavian Vous pouvez également acheter vos billets en ligne : www.corsebillet.co
Le 10/04/2020
Théâtre
Site web : http://www.compagnieespacecommun.com